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Avis:
De la confiture donnée à des cochons...
Après Marvel VS Capcom et Capcom VS SNK 2, on attendait beaucoup du nouveau cross-over de Capcom, mais quelle déception. Cette fois-ci, on a droit à un mix entre plusieurs jeux Capcom Street Fighter II, Street Fighter Alpha, Street Fighter III, Warzards, Darkstalkers plus le personnage bonus Ingrid. Malheureusement Capcom ne propose que 4 personnages pour chaque série, c'est bien peu quand on connait le nombre de personnages disponibles pour chacune des séries.
Chaque série possède une jauge de superpouvoir spécifique ainsi que des abilités propres à chacun des jeux (genre le ISM-V pour SFA). Le jeu se joue en équipe de 2, et les matches se jouent comme un jeu classique c'est à dire que le 1er à gagner 2 round à gagner, l'intérêt des 2 persos et de pouvoir changer entre chaque round pour surprendre son adversaire. Graphiquement Capcom ne s'est pas foulé, il a repris les sprites existants et la différence entre 2 persos est parfois choquantes, y a qu'à comparer un perso de Darkstalkers tout pixelisé avec un perso de SF3 beaucoup plus détaillé. Pour les décors de fond, on a droit à de superbes images fixes avec quasiment aucune animation, hallucinant. La musique n'en parlons pas, elle passe tout simplement inaperçu, heureusement on peut débloquer les musiques originales. Pour la maniabilité, là pas de problème, c'est du Capcom.
Le jeu solo est assez peu passionnant du fait du très mauvais équilibrage des personnages. Vous allez vous énerver contre Demitri alors que vous torcherez Pyron le boss de fin assez facilement. Un deuxième boss est disponible, il s'agit d'Akuma. Un point positif, chaque perso a une fin personnelle et le style est vraiment original façon planche de BD du plus bel effet. Au niveau des modes de jeu, pas grand chose, et à part Pyron, Akuma et les musiques originales, y a rien d'autre à débloquer.
Quand on voit CFJ, on se pose des questions, comment ce jeu à fort potentiel a t'il pu être autant baclé. S'il y a un épisode 2, va falloir revoir la copie en totalité. On s'amuse un peu mais on l'oubliera très vite.
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